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Le 04 08 2012,

Désolé pour le « trou » d’information depuis la traversée de l’Atlantique.

Court séjour à « Salvador de Bahia » et dans la »baie de tous les saints » à « Itaparica » où j’ai dû patienter un mois avant de recouvrer mes moyens de payement via l’ambassade de France  avec une nouvelle carte bancaire. Balade sur le « Paraguaçu » en eau douce, au nord ouest de la baie. Puis remontée en deux étapes avec arrêt d’une semaine à « Jacaré » en eau douce pour changer la faune sous la carène. La Guyane Française pour réactiver une carte bleue dans une agence du… Crédit agricole (LA belle affaire!). Ici séjour d’une semaine et pollution du réservoir de carburant principal par les bactéries. Le temps de faire une rencontre sympa avec un commerçant, goûter la soupe guyanaise et départ pour « Tobago ». Cinq jours  par petit temps et mer croisée. Peu de bateaux rencontrés et quelques plateformes pétrolières. La remontée s’effectuant à la limite externe du plateau continental. Agréable navigation somme toute.

Quatre étapes mouillages autour de « Tobago » en commençant par « Tyrrel’s bay » à « l’Anse Bateau » puis « Charloteville », « Plymouth » et « Scarborough » pour finir et faire les formalités de sortie de l’île. Une bien charmante étape et une île à découvrir par son côté préservé. Une nuit dehors et me voici à « Trinidad » la consoeur maîtresse-île de cette république de deux terres face au Vénézuela et à quelque encablures. Plus de chasse plus de bains, c’est au milieu des cargos et autre unités de pêche dans une eau souvent inavouable que nous dandinons tous au gré et surtout « mal-gré » des caprices des courants de marée qui font effectuer de bien curieuses d’arabesques à nos minces coquilles flottantes. Voici le temps des ondes tropicales se succédant à peu de jours d’intervalles. Arrosés régulièrement les ponts et gréements retrouvent une couleur d’origine…La moisissure, sournoise fraie sont chemin sous les coussins et dans les penderies emplies de linge gourmand en humidité ou de combinaison de plongée en néoprène mais cependant moins qu’en Guyane. Voici aussi les petites araignées frêles mais actives à la « pêche » aux insectes, tant mieux et merci même si leur toile chatouille un peu au passage. Nous sommes en Août et je suis au mouillage devant l’alignement de chantiers de la baie de Chaguaramas  depuis un mois environ. Le choix de celui ci n’est pas figé compte tenu des tarifs en inflation depuis quelques années. Les anciens en attesteront! Il est même question que je me porte sur la côte  du Venezuela au fond du golf de « Cariaco » vers la « Marina Medregal ». Cependant la nécessité de tout faire en « cash » pose des problèmes de sécurité sur la route aller et le risque de se faire dépouiller de cette somme au passage serait pour le moins préjudiciable au projet!

En attendant c’est la course aux pièces et produits divers (en été), saison humide, entre deux rasades de goutes, visites trop nombreuses et réitérées aux mêmes fournisseurs jamais, semble-t-il, pressés de vendre leur même camelote, souvent assujettis  aux douanes et transitaires dès lors que les US sont fournisseurs. Et bonjour le coût!

J’en ai tout de même profité pour aller aider ces dames tortues Luth à pondre dans le sable blanc de leur plage préférée en compagnie d’autre badauds bipèdes. Puis tentative d’observation des singes hurleurs mais seuls les bambous nous ont tenus compagnie.

Une balade au lac d’asphalte naturel fût instructive. Il est exploité par pompage direct du produit en profondeur. C’est l’un des rares site naturel de cette type.

Trinidad le 23 Août 2012

Voilà, le choix est fait. Le bateau est « au sec » bien calé sur le chantier de « Coral Cove » à « Chaguaramas ». J’ai finalement opté pour cette solution somme toute la moins onéreuse pour le lieu . Nous venons d’avoir trois jours de répi quand à la pluie mais cette nuit le cyclone »Isaac » qui passait au nord a laissé traîner ses ailes et nous a gratifié d’une superbe et abondante douche ventée. Aussi ce matin le sol a du mal à absorber les flaques laissées.

La forêt est proche, le soir les oiseaux donnent concert avant l’endormissement. La route entre eux et nous laisse ses effluves d’échappement et le barouf des moteurs, dommage!

La coque du bateau est entièrement grattée jusqu’à l’os ou presque. Quelques retouches d’époxy pour attendre le sablage complet dans une paire d’années. Et les travaux continuent.

à bientôt.

 

Sur Skype:  « gaarama  »

Le mail :    guy.marquis@gmail.com

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